L'intelligence émotionnelle et la créativité
Vous avez sûrement entendu parler de compétences douces ou « soft skills » ? Même si ces expressions donnent une impression de légèreté, elles mettent en lumière de nouvelles compétences comportementales extrêmement efficaces dans le monde du travail… l’intelligence émotionnelle.
Le concept d’intelligence émotionnelle fait son apparition en 1990 dans le livre écrit par les psychologues Peter Salovey, professeur à l’université de Yale, et John Mayer, étudiant post-doctoral : « La capacité d’observer ses sentiments et ses émotions ainsi que ceux des autres, de les distinguer les uns des autres et utiliser cette information pour guider ses pensées et ses actes, pour nous-même et dans nos relations avec autrui. »
Ces compétences deviennent de plus en plus des facteurs de réussite. Il est désormais important de cultiver sa motivation, sa persévérance, le respect des autres pour créer la différence. A l’heure où vie « pro » et vie « perso » se mélangent et où la génération milleniale (entre 1980 et 1999) cherche dans le travail non seulement une rémunération mais aussi du sens et des valeurs, l’intelligence émotionnelle prend la place d'une compétence incontournable pour un manager ou un créatif.
- Pourquoi avons-nous peur de faire appel à nos émotions ? Culturellement, les émotions sont évitées, car cela nécessite de sortir de sa zone personnelle de confort. Etant donné qu’il n’y pas de recettes ou de mode d’emploi, nous ignorons comment entraîner cette intelligence émotionnelle.
- Comment créer un impact positif sur nos compétences relationnelles ? En conscientisant les déclencheurs de nos émotions, nous pouvons alors comprendre ce qui les rendent importantes. Il est alors plus facile de les accueillir et agir sur nos comportements et nos relations.
Pour résumer, quelques soient nos compétences ou notre intelligence, l’incapacité à s’adapter ou à évoluer, à se remettre en question de façon objective est aujourd’hui un frein important.
Le Saviez-vous ?
Les émotions sont reconnues comme étant un des quatre types d’opération mentale, à savoir : la motivation, les émotions, les cognitions et (moins fréquemment) la conscience.